Un petit penchant pour le cannabis

Vous êtes vous-même fumeur de joints ou vous connaissez des personnes de votre entourage qui en consomment ? Pas étonnant ! Un rapport de l’OFDT (Observatoire Français des Drogues et des Toxicomanies) a prouvé que le cannabis compte quatre millions d’amateurs, dont 1,2 millions d’usagers réguliers.

Des données alarmantes, qui, malgré la législation française en interdisant l’usage, placent la France en tête de gondole, en étant l’un des pays d’Europe où les niveaux de consommation du cannabis sont les plus élevés. Ces chiffres sont d’autant plus inquiétants puisqu’ils concernent principalement les jeunes. Selon le même organisme, 1/3 des adolescents de 17 ans (22% des filles et 33% des garçons) affirment avoir fumé de la marijuana au cours du dernier mois, et parmi ces 33%, 69% sont des consommateurs quotidiens. Tirons la sonnette d’alarme, et cessons de banaliser le fameux pétard, car sa dépendance n’est pas sans conséquences !

Les adeptes vous diront qu’il y a une certaine ambiance qui s’instaure autour du joint. Cela crée un cadre festif, de détente et de rigolades…C’est même parfois un moyen de s’évader, de s’intégrer et ça permet d’avoir un rapport au monde « plus cool ». Ceci est bien joli, mais lorsque l’on regarde de plus près, cette substance illicite n’est pas tant inoffensive

En effet, la prise de cannabis procure une euphorie, un effet de détente, effet tant apprécié de ses adeptes, suivi d’une somnolence. Mais elle présente des conséquences négatives sur l’organisme comme un affaiblissement de la mémoire à court terme et des troubles de l’attention. En fonction du métabolisme, de la dose et de la régularité de la consommation, les capacités cognitives (raisonnement, langage, intelligence…) sont modifiées : le temps de réaction est allongé, perte de la notion du temps, difficultés de concentration. De même, la marijuana provoque une accélération du débit et de la fréquence cardiaque et une dilatation des vaisseaux sanguins. Elle est également responsable des fameux « yeux rouges » et elle augmente l’appétit du consommateur.

Ensuite, si l’on se focalise sur l’effet de dépendance chez un adolescent, des conséquences d’ordre psychologique sont à noter. Fumer un joint permet de s’évader, d’oublier ses soucis mais favorise le repli sur soi. Les liens entre la prise régulière de cannabis et les troubles psychologiques tel que la schizophrénie ont été démontrés, notamment chez les personnes de nature fragile. Il faut donc être vigilant quant à sa consommation et prendre garde à ne pas sombrer dans la dépression.

De nos jours, la polémique reste entre les personnes qui sont pour la dépénalisation du cannabis et d’autres qui sont contre. Beaucoup n’aiment pas le terme de « drogué » lorsque l’on fait référence à un fumeur de pétard. Il est vrai qu’il faut relativiser entre la personne en fumant occasionnellement et celle qui en consomme quotidiennement, ceci étant, comment fixer la limite du danger sur la santé ? Les conséquences ont bel et bien été prouvées, le joint n’est pas si anodin qu’on le pense. Il ne faudrait pas que d’une prise occasionnelle vous tombiez dans la dépendance !

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