L’ortie une plante médicinale

L’ortie sans doute plus connue comme une plante qui « brûle » et démange, a aussi une grande importance en homéopathie. Cette plante pousse dans le monde entier, surtout dans les terres grasses et riches en azote, souvent près de zones bâties.

L’ortie fleurit pendant les mois de juillet et d’août, ses fleurs sont vertes et pendent en grappes. Sa tige en coupe est carrées, ses feuilles sont dentelées et disposées par paires face à face. La plante peut atteindre 1,50 mètres de hauteur. Dès qu’on la touche, l’ortie donne un sensation de brûlures et provoque des boutons qui démangent. Ce phénomène est dû à l’acide formique et à l’histamine contenus dans les vésicules des poils urticants. Quand on les touche, les poils injectent leur « venin ».

Les sécrétions des poils urticants comprennent de l’acide formique et de l’histamine. Les feuilles elles-mêmes contiennent des hormones végétales, de la chlorophylle, des vitamines A, B, et C ainsi que de l’acide gallique, du carotène, du tanin et plusieurs minéraux. Le minéral le plus important est le fer atteignant 22 mg/kg, un taux supérieur à celui de l’épinard.

Il semble curieux que cette plante urticante ait une influence positive sur la santé. En réalité, l’effet urticant disparaît quand on sèche ou chauffe la plante. L’ortie a plusieurs effets sur le sang. Sa forte teneur en chlorophylle et en fer augmente la production de globules sanguins. En outre, l’ortie favorise la circulation vasculaire et augmente le taux de sucre dans le corps.

Cette plante n’active pas seulement le sang, mais agit aussi sur la nutrition. Elle provoque l’augmentation de suc gastrique et stimule le foie et le côlon. L’ortie a aussi une fonction diurétique.

Par sa fonction diurétique, l’ortie peut être utile dans les maladies œdémateuses ainsi que pour l’arthrite et le rhumatisme. Dans le diabète, l’ortie fait baisser le taux de sucre sanguin et en cas d’anémie, la plante favorise la production de globules rouges. En tant que médicament homéopathique, l’ortie peut avoir une action en usage externe sur l’eczéma ou les pallies. C’est aussi un traitement efficace contre les pellicules.

Comment utiliser l’ortie ?

On cueille tôt l’ortie, au printemps, avant la floraison. Mettre des gants pour éviter les brulures si l’on désire la cueilli ! On peut recueillir la racine au printemps ou en automne. Il faut éviter de ramasser les orties dans les zones atteintes par la pollution ou traitées aux engrais artificiels.

Laisser les orties sécher dans un endroit bien aéré ou, plus rapidement, dans un four à 60°. Cependant, la racine devrait toujours sécher à la température ambiante. Réduire en poudre les feuilles et les racines. Les utiliser en infusions ou comme condiment dans la cuisine. Une ou deux cuillères à soupe par jour constitue une dose bien équilibrée.

Avec les jeunes pousses de l’ortie, on prépare une soupe bonne et nourrissante ou encore une chiffonnade. Employer les mêmes recettes que pour les épinards. Pour les infusions, verser de l’eau bouillante sur les feuilles et laisser infuser ; si les feuilles sont fraiches, il en faut 75 g pour un demi litre d’eau ; avec des feuilles séchées, 25 g suffisent.

Attention, ne pas confondre

L’ortie avec le laurier blanc souvent appelé ortie blanche. Les feuilles et tiges de ces deux plantes se ressemblent mais le laurier blanc ne pique pas et possède des fleurs blanches qui évoquent celles de la sauge. On utilise le laurier blanc pour soulager les douleurs menstruelles, les diarrhées, les toux sanglantes.

Attention en cas de fortes fièvres

Utilisée normalement, l’ortie n’a pas d’effet secondaire néfaste. Par contre, ne pas prendre des plantes médicinales en cas de fortes fièvres, convulsions ou douleurs intenses. Ne pas non plus traiter soi-même les maladies graves. Contacter plutôt son médecin ou son homéopathe.

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